Un concert exceptionnel avec une ambiance de folie comme on les aime |
Note globale |
Les habituelles fausses notes, l'image pas top |
Editeur
: Inside Out
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Durée
totale : 3 h 24
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Galerie
de photos (3 min)
Documentaire sur la tournée (42 min non st) |
En 1/33 on se sent un peu à l'étroit, mais la réalisation est assez pro (pas trop avisée par moments). Les couleurs sont trop baveuses, la définition assez satisfaisante, et la compression exceptionnelle étant donné le nombre d'arrière-plans monochromes. | ||
Une stéréo très bonne, pleine de punch, de détails et de chaleur. Un 5.1 très chaud aussi, pas révolutionnaire mais plus qu'agréable et très bien spatialisé (on entend Daniel !!!). | ||
Il manque Bridge Across Forever, et sinon vous avez en 6 chansons la quintessence du progressif joyeux et festif des années 2000. Des compos exceptionnelles qui vous feront bondir de votre siège, d'étonnement ou de joie. Fans des Beatles, préparez-vous à un joli choc ! | ||
Un reportage non sous-titré, drôle et bordélique, une reprise de Pink Floyd pas mal mais pas tout à fait au niveau qu'on l'attendait, et un packaging absolument somptueux incluant le double CD live et des notes de production limite émouvantes. |
Quel bonheur ! Après deux ans d'attente, le DVD du plus époustouflant des groupes de néo-néo-prog (?) est enfin disponible. Et ce n'est que du bonheur, partagé : sur scène, dans le public, chez vous. Si on devait résumer Transatlantic, il y aurait trois mots : mélodie, joie, inspiration. Mené par le génial (le mot n'est pas galvaudé) Neal Morse, le groupe est également l'association improbable de Mike Portnoy, batteur bûcheron, Pete Trewavas, bassiste groovy et mélodique, et Roine Stolt, guitariste jazz et new age iconoclaste (note à Cécile : rien à voir avec ELP, rendors-toi). A celà s'ajoute pour la tournée Daniel Gildenlow, qui assure claviers, guitares et chant comme un vieux routier. Mais TransAt, ce sont surtout des chansons inoubliables, des refrains totalement imparables qui vous rentrent dans le crâne et n'en ressortiront plus jamais. |
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Ce
concert, c'est à la fois une gageure (jouer tous les epics du groupe,
à l'instar du DVD des Flower Kings), une messe musicale enchanteresse,
et un chant du cygne, le groupe n'existant plus. Et quel plus beau testament
que ce concert réussi, par moments magique, offrant un panel d'émotions
rarement égalé dans la musique actuelle. Les mauvaises langues
proclament que le groupe s'est "arrêté" en 1972
: ridicule, aucun groupe prog de cette époque n'offrait une telle
débauche de mélodies irrésistibles, groovy à
mort et immédiatement accrocheuses. A part peut-être... un
groupe anglais dissolu deux ans plus tôt, nommé les Beatles.
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A ce petit jeu, TransAt a fait fort puisque leur "Suite Charlotte Pike" voit sa longueur doubler au profit de Beatleseries incroyablement jouissives. C'est du niveau du Rockollection live de Lolo Voulzy. Ca chante de partout (5 chanteurs dans le groupe, enfin 4 et demi vu la voix de psychopate de Portnoy), ca joue avec une aisance stupéfiante, et bien évidemment parfois ca dérape, mais c'est une constante chez le groupe. | |
Les
autres chansons ont une caractéristique très flatteuse qui
frappe l'esprit à la vision de ce DVD : ce sont déjà
des grands classiques ! Le groupe était au top techniquement parlant,
il interprète chaque epic avec le maximum de détails et
de force. Par voie de conséquence, Stranger in your Soul devient
un rollercoaster d'émotions pures ébourrifant, le break
instrumental hard rock (avec duo de batterie !) n'ayant de sauvagerie
défoulante que la beauté lacrymale du final, grandiose,
si grandiose... On comprend mieux l'enthousiasme de Portnoy pendant l'enregistrement
de l'album studio : oui, Stranger... est une des plus belles chansons
de tous les temps, vous ne résisterez pas à sa montée
en puissance magique. Et que dire de All of the Above ? Trois ans après
sa création, c'est déjà devenu un classique absolu
et incontournable du progressif, avec sa reprise finale qui fait bondir
de joie.
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Si la réalisation n'est pas très inspirée, au moins fait-elle voir (et entendre) le public, qui pour une fois ne se recueille pas comme à un enterrement. Les moments de bravoure sont accompagnés d'exclamations à vous donner des frissons dans le dos. L'image est très limitée, le documentaire pas impressionnant, le DVD truffé de bugs (ma qué catastrophe), mais l'essentiel n'est pas là : même si on aurait préféré encore, toujours mieux, rien n'empêche d'apprécier pleinement un des meilleurs et plus importants concerts de ces dix dernières années, tous genres confondus. Amateurs de Beatles, de pop, de rock, de belles chansons, de musiciens doués ou simplement de bonne musique, il est impensable que vous passiez à côté de ce classique. |
12 novembre 2001 - 013 (Tilburg, Hollande) |
01.
Duel with the devil |
Neal
Morse - Claviers,
guitare, chant
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Mike Portnoy - Batterie, chant |
Pete
Trewavas - Basse,
chant
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Roine Stolt - Guitare, chant |
Daniel
Gildenlow - Guitare,
claviers, chant
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