|
ADDENDUM 7/10 pour le groupe mais 11/10 pour l'éditeur, G.U.N. Records. Le premier pressage du DVD a eu un problème de mixage, et donc le 5.1, qui aurait dû tout exploser, a été foiré dans les grandes largeurs puisque votre enceinte arrière droite y rend un vibrant hommage au titre du DVD (la Force Silencieuse) : elle est coupée ! L'éditeur est au courant du problème et si vous possédez un exemplaire défectueux, il vous suffit d'aller sur le site officiel du groupe pour signaler votre problème. Et si vous êtes traité comme je l'ai été (aucune raison que vous ne le soyiez pas), vous comprendrez ce qu'est un VRAI service qualité client. Chapeau bas messieurs. |
 Chanteuse magnifique, beau spectacle, plein de bonus et tous sous-titrés |
Note globale
|
 WIthin Temptation est-il encore un groupe ? |
|
Editeur
: BMG
|
 |
Durée
totale : 5 h 23
|
|
|
|
|
Image
|
|
 |
  |
Il n'y a rien d'affreux (sauf des blancs brûlés), mais quand on voit le spectacle principal, on regrette la définition un peu moyenne et le manque évident d'implication du réalisateur et du monteur. Gentil mais méritait mieux. Heureusement vous verrez parfaitement toutes les robes : un point en plus ! |
 |
|
Si vous avez un DVD correct, bien évidemment, vous aurez une stéréo excellente (trop ?) et un 5.1 "plein la tronche" avec les synthés et les bandes mieux spatialisées que sur le DualDisc, bravo, bien joué ! |
 |
|
Putain, TROIS FOIS les singles !!! Il y a plein de bonnes chansons, et les vieilles sont toujours aussi magiques, mais on sent un côté bancal. En revanche, les néophytes s'en prendront plein la gueule pour pas un rond. |
 |
|
Certes, il n'y a pas que du bon. Loin de là. Mais nos félicitations à BMG pour avoir soigné les menus (indexs excellents) et surtout avoir TOUT sous-titré en plusieurs langues ! |
| "Putain, j'en ai marre d'avoir toujours raison". (c) Ian Malcom dans Jurassic Park. Et il faut avouer que, quand je disais que Within Temptation était sur le point de devenir énorme, j'étais loin d'imaginer l'ampleur du phénomène. Within ne "vend" pas, il impose, il envahit, il écrase la concurrence. D'ailleurs, quelle concurrence ? The Silent Force est sorti avant le Stream of Passion, bien après que The Gathering ait assez changé pour que les comparaisons soient caduques, en même temps que Once de Nightwish avec lequel il n'avait au final rien à voir, et pendant qu'Evanescence (dont le succès me tombe toujours des bras) était en pleine déconfiture. Timing parfait donc, et en citant Evanescence, il faut avouer que "Stand my ground", tube ultime joué 4 fois sur ce DVD, s'en est largement inspiré, y compris au niveau du clip. Trahison ? Mmmmhhh... J'ai toujours pensé qu'un album "commercial" n'avait rien de honteux, tant qu'il était bien fait. Et on a beau aboyer dans les dunes, le soir au clair de lune, il faut être de mauvaise foi pour oser dire que Silent Force n'est pas un album hyper-efficace, au son gigantesque et dôté d'une série impressionnante de tubes certifiés. Le résultat : des ventes aussi éblouissantes que la beauté de Sharon, des passages télé, la reconnaissance médiatique, les moyens de proposer un show encore plus énorme que le déjà enthousiasmant Mother Earth tour... mais chaque plaisir a son prix. |
 |
 |
Et
donc on ne pourra pas accuser les Within d'être pingres côté
spectacle : Sharon change de costume six fois par concert, on a des choristes
à certains moments, une cage, des flammes partout, de belles lumières.
Côté musique, c'est extrêmement carré. Ficelé
comme un gigot. Pas un pet qui dépasse. Sharon a la voix qui de
temps en temps s'en va un peu, mais globalement elle reste d'un impérial
fini. Impérial étant le mot qui convient vu qu'elle est
définitivement devenue la petite Princesse du Metal (et telle sa
consoeur Anneke Van Giesbergen, elle arbore de magnifiques rondeurs pour
la bonne raison qu'elle est enceinte. Arrêtez de pleurer). Elle
est d'une beauté envoûtante et n'a aucun mal à convaincre
malgré son tic de vouloir lancer son poing en avant comme si elle
voulait le décrocher. En prime, sa voix s'éloigne quelque
peu de Kate Bush, excepté sur Caged où la grande Kate elle-même
doit se demander si elle n'était pas en coulisses ce soir-là,
et ce qu'elle avait picolé après pour ne plus s'en souvenir.
Devant elle, un public hurleur avec jeunes gothiques en larmes et gosiers
en érection braillant tous les refrains. Et en prime, sur le concert
principal se déroulant à Java, un magnifique soleil couchant
avec en silhouette un imposant paquebot bientôt illuminé
: on croirait voir le Titanic ! Derrière elle, outre les décors
donc, les musiciens. Et c'est là que le prix à payer est
lourd. Ceux-ci n'existent plus ! Vous avez le batteur, pataud, filmé
toujours sous le même angle (même quand il ne joue pas !),
le clavier qui essaie de placer de vraies parties au milieu de bandes
ultra-envahissantes, un bassiste qui... euh, pardon, je l'ai même
pas vu, et deux guitaristes (dont Mr Sharon) qui headbanguent de façon
robotique sans la moindre parcelle d'âme.
|
| Within, sur scène, n'est donc plus un groupe. C'est un backband utilisant moultes bandes pour porter la chanteuse, seule et unique vedette du show. 90% des plans sont focalisés sur elle. Même le chant death, pratiquement occulté sur ce DVD, est traité de façon ridicule histoire de bien faire comprendre que seule Sharon est digne d'intérêt. A croire que ces parties ont été sabotées exprès. Et deux chanteurs death n'y feront rien puisque le second, invité, se ridiculise aussi : quand on chante en growl, on ne danse pas comme PJ Olsson, m'enfin ! Le concert, ou plutôt les concerts, sont donc très agréables, mais formatés et moins magiques que le DVD précédant qui était une vraie surprise. Il y a beaucoup de très, très bonnes choses dans le premier disque, mais on ne peut s'empêcher de penser qu'une partie du charme a été rompu, et que si les nouveaux titres cassent la baraque, ils n'ont pas l'ambition artistique des anciens (sauf la géniale See Who I Am d'une efficacité à réveiller un mort). En prime, le réalisateur s'est montré un peu fainéant (pas mauvais, mais juste fainéant), rendant la vision agréable mais sans aucun éclat. Seul pôle technique qui plaira à tous : le son 5.1, fort, limite sale, qui montre bien l'ampleur du concert et des moyens mis en oeuvre. |
 |
 |
Et
puis vous avez les sacrosaints bonus, et s'ils ne sont pas tous intéressants,
loin de là, on peut dire que les Within ont mis le paquet. Si sur
scène ils n'ont plus guère que l'air de pantins à
la solde de Dame Guenièvre, ils restent un groupe soudé
dans la bêtise et les fous rires. Vous aurez ainsi pratiquement
DEUX HEURES de "backstage" avec grimaces, kiki dans la chaussette
et autres chutes, rôts et j'en passe. Où l'on découvre
(plutôt, que l'on confirme) que la miss Sharon est vraiment une
délicieuse personne, tant au niveau du physique que de la gentillesse.
A nouveau véritable star (peut-on décemment remettre ce
fait en cause de nos jours ?), elle est l'objet de toutes les attentions,
par exemple dans une émission Finlandaise (avec NightQuicherie)
où elle discute chiffons avec Miss Finlande. Sans vouloir faire
mon précieux, mettre Sharon Den Adel contre Miss Finlande, niveau
beauté ça fait penser à un match du PSG : 6-1 pour
la Batave !
|
|
Autres bonus, largement plus dignes d'intérêt : les trois clips officiels de l'album Silent Force. Trois petites merveilles soignées à l'extrême, dont un véritablement pompé sur Evanescence comme on l'a vu plus haut. Et trois making-of un poil (petit, le poil) plus sympas que la moyenne, particulièrement celui de Memories avec les repérages de la maison et le trucage du piano. Pour le reste, vous avez vraiment de tout en très grosse quantité, photos, interviews, le tout étant en plus sous-titré de A à Z... et il vous faudra beaucoup de courage pour arriver au bout (ou bien une passion démesurée pour le groupe, évidemment). Généreux, bourratif mais généreux. Un peu comme l'album en quelque sorte. En tout cas, nous avons là un parfait exemple de numéro d'équilibriste : un groupe qui a gagné l'estime de tous à force de travail, et qui veut rejoindre la jet set de l'autre côté, en marchant sur un fil extrêmement fin tressé de shows onéreux et de compromis plus ou moins bien acceptés. Récession ? Progrès ? Bien malin celui qui poura le dire. Le spectacle est là, les hymnes aussi, le public itou (et de façon exponentielle), et on peut même vous conseiller de participer. Mais on est extrêmement curieux de savoir par quoi va débuter le prochain épisode.
|
 Une journaliste musicale. Euh... madame, ça vous dirait de rejoindre notre équipe ? ^^ |
|
2005 - Ile de Java, Finlande et Belgique |
 |
|
01.
Deceiver of fools 17.
Memories 20.
Ice Queen |
 |
|
Devinez
quoi ? 5 heures et demie de programme, et ils ne sont pas crédités
! J'en fais donc autant...
|
(premier
concert uniquement) - 
PAL
CD
audio du concert de Java (76 min)
