L'album entier en 5.1 réussi, un "best-of" des bonus de l'autre édition

Note globale


Petit manque d'humour et making-of toujours bordélique

Editeur : Sony / BMG
Durée totale : 1 h 18

Image        NTSC

Entre vidéo granuleuse pas terrible et très jolie galerie de photos. le tout en noir, blanc et vert.
Making-of de l'album (12 min st hollandais)
Album complet en 5.1 (53 min)
Clip de Passion (3 min, 4/3 ou 16/9, 5.1)
Galerie de photos avec extraits des démos acoustiques (9 min)
Un 5.1 immersif et très massif, mais attention, il possède un grain particulier, un côté "sale" qui pourra rebuter certains.
Super clip, jolies démos, making-of avec délicieux minois, et album très intéressant en 5.1 tout aussi identitaire. Manquent seulement les facéties habituelles d'Arjen.
Suite donc de notre passionnant feuilleton. Dans l'épisode précédent (cliquez ici si vous ne l'avez pas déjà ingurgité), nous avions laissé le vil Arjen et la belle Marcela en proie au doute de l'amour (d'ailleurs Arjen a divorcé d'avec sa femme suite au Stream of Passion tour. Cause à effet ? Ca ne nous regarde pas...). Non, le doute de l'amour, je vais un peu loin, mais le doute du distributeur de l'album, ça oui. Nous avions surtout déterminé que le DVD bonus de cette édition était pleine à craquer, peut-être trop, manquant d'un poil de concision qui sépare les bons DVD bonus (ce qu'il était quand même, hein !) des indispensables, de ceux qui méritent qu'on se décarcasse le ionf pour les trouver. Celui présenté dans l'édition "mondiale", distribuée par Sony (une petite maison indépendante peu connue et sans la grosse tête), en est un.
D'abord, parce que vous avez l'album entier (pas que le clip, mais les 12 titres) en 5.1. Lucassen, mix surround, deux ingrédients qui ne peuvent que donner une bonne soupe. Oui, mais attention ! Oubliez immédiatement les rêveries électro d'Actual Fantasy, et vos attentes de Pink Floyderies avec des sons tourbillonnants un peu partout. Le 5.1 de cet album est réussi, très spatialisé, mais il est aussi particulier que le mixage original : tout y est extrême et onctueux à la fois, le piano ne fait que pincer et gronder, les enceintes arrières sont totalement envahies par les vrais violons et les très nombreuses parties trafiquées de batterie percussionniste, et le tout demande un temps certain avant que vous vous y fassiez. Vous risquez même d'être franchement déçu, mais pour remettre les choses en place, c'est que vous l'aurez été tout autant par l'album lui-même. Donnez-lui le temps. A la rigueur, privez-vous du 5.1 pendant les premières écoutes. Ensuite, vous comprendrez que Lucassen a tapé assez fort, et surtout là où personne ne l'attendait.

Le reste des bonus est assez taillé dans le gras par rapport à l'autre édition, mais c'est au final pour notre bien. Exemple frappant : les démos acoustiques. Elles sont réunies dans un medley (pas exhaustif, 4 chansons seulement, mais pertinent) de 9 minutes et des pistaches, qui donne un parfait aperçu du gouffre béant entre démo et album, sans être ennuyeux (en plus on a dans le même temps la galerie photo toujours aussi sympathique). De même pour le making-of : il s'agit d'une moitié de best-of du gros making-of précédent, avec quelques images inédites. Et ça passe mieux. Même si ceux d'entre vous qui n'ont pas un très solide niveau en anglais courant. Ou en Néerlandais puisque vous avez des sous-titres dans cette langue. Ca vous fait une belle jambe, certes, mais sûrement moins belle que celles de Marcia (ou sa petite soeur...). Bref, moins de quantité pure, mais il faut avouer que si vous avez le choix entre les deux éditions, préférez celle-ci, ne serait-ce que pour le 5.1 de l'album qui vaut vraiment le coup, du moins si vous aimez ledit album (je me répète, mais ce mix surround est aussi réussi que fortement identitaire... à vos risques et périls). En tous cas, si vous n'arrivez plus à trouver ce DualDisc qui devient un peu rare, n'hésitez pas à vous payer l'autre édition, de toutes façons ce groupe risque de devenir énorme... on pourrait même dire qu'il est condamné au succès. Soyez faux-cul, jouez placé !


15-09-2006